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dimanche 30 avril 2017

Non à Macron, le candidat de la déconstruction nationale.


               Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

Même si Marine Le Pen n’est pas arrivée en tête comme je l’avais, la semaine dernière, cru possible et écrit sur mon blogue, sa présence au deuxième tour avec 7,5 millions de voix n’est pas moins très positive et source d’espérance. Elle l’est pour tous les patriotes français, pour tous ceux qui refusent le nihilisme sociétal et antinational de l’eurocratie et les trois racismes convergents contre l’identité française, l’identité chrétienne, l’identité humaine.
J’appelle donc tous les militants, adhérents et amis des organisations de résistance nationale et chrétienne que j’anime à voter massivement au second tour pour Marine Le Pen, contre Emmanuel Macron, le candidat de l’utopie du « meilleur des mondes », le candidat de la triple déconstruction, nationale, sociale et humaine, le candidat somme toute du génocide français.
Cet appel n’implique pas, bien au contraire, de renoncer à la nécessaire expression des divergences fondées que nous avons avec le Front National. Ce parti, en effet, a par trop dérivé jusqu’à ces derniers mois dans un programme globalement axé sur le renforcement étatique plus que sur une incitation à la revitalisation familiale et culturelle.
Mais l’élection d’Emmanuel Macron serait une abomination pour ce qui demeure de continuité française d’indépendance et de culture, sur le socle des valeurs universelles judéo-chrétiennes du Décalogue et des racines européennes de civilisation greco-latines et gauloises. 
L’élection d’Emmanuel Macron serait une victoire pour le désastreux François Hollande, aussi habile hélas dans la rouerie politicienne que dans l’action de  déconstruction morale et sociétale du néo-totalitarisme libéral-socialiste contemporain. 
Elle donnerait encore plus libre cours à la submersion de nos peuples par le ressurgissement moderne de l’islam fondamentalement totalitaire, sur le modèle de son fondateur.
François Fillon a achevé hier pitoyablement sa triste course élyséenne comme si le fait de vitupérer lui aussi, conformistement, sans élégance, petitement, contre une mythique « extrême-droite », allait demain lui valoir de l’indulgence mondaine et judiciaire. Mais le plus triste, c’est qu’avec son image de marque de hobereau conservateur et catholique, c’est toute une masse d’honnêtes bons français, souvent de faibles revenus mais de fortes convictions morales, qui a été ébranlée par ses « affaires ». Elles ont certes sans doute été très habilement sorties et exploitées, à un moment bien choisi, par ce qu’il a appelé « le cabinet noir de l’Élysée ».   
Je n’ai jamais voulu en traiter et accabler Fillon. Aujourd’hui, je ne puis tout de même pas taire combien il aura été pour le moins maladroit dans sa défense et combien il est désormais méprisable. 
Car ne voilà-t-il pas qu’il fait voter, sans vergogne, pour l’homme propulsé par le chef de ce « cabinet noir », François Hollande !
 
Mélenchon a, en cette occurrence électorale, plus de dignité que lui. 
Mais c’est justement le résultat de Mélenchon qui est le plus inquiétant. 
Car 20 % des voix se portant sur le candidat du néo-marxisme-léninisme, sur l’exaltateur jadis des criminels contre l’humanité, HO-Chi-Minh et Castro, c’est infiniment triste ! Après un siècle d’indicibles persécutions, tortures, massacres et exterminations perpétrés par les régimes communistes – cent ans et cent millions de morts – c’est accablant.
Or Marine Le Pen n’a pas un seul instant attaqué Mélenchon sur cette monstruosité.
Aussi, ce dernier a-t-il à l’évidence « récupéré » un certain nombre d’anciens électeurs communistes passés au vote FN mais sans avoir bien motivé leur désaffection pour le parti communiste par la connaissance de ses criminelles actions et collaborations. Or, en période de troubles, une mouvance néo-communiste de 20 %, c’est une énorme masse de manœuvre pour l’appareil, les syndicats et les organisations formées à la stratégie révolutionnaire. 
Marine Le Pen, intelligente et courageuse, ne devrait pas négliger sur cet aspect majeur de la réalité politique de notre temps les leçons de l’histoire.