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vendredi 23 juin 2017

La Françafrique dans la campagne présidentielle


Robert Bourgi, l'homme des Costumes de François Fillon lui en taille un beau dans Vanity Fair.
"Au fond je n’ai jamais cru en Fillon. Tu comprends ma grande ?, [dit-il en s’adressant à la journaliste] Tu me suis ? C’est Sarko que j’aime. Il est comme moi : un affectif, un métèque. D’ailleurs je ne l’ai jamais trahi, je lui racontais tout de mes discussions avec Fillon.”
Les deux hommes se connaissent depuis 1980 et les débuts de françois Fillon en politique. Ils vont gravir parallèlement les marches du pouvoir, sans jamais se croiser. Jusqu’à la primaire de la droite et du centre où François Fillon l’emporte sur Nicolas Sarkozy. Si Bourgi veut continuer à exister, il doit changer de cheval. Mais le Sarthois ne semble plus vouloir entendre parler de celui avec qui il partage la passion des moteurs rutilants. Bourgi rumine sa vengeance.
L’affaire éclate finalement le 12 mars 2017.
L'article sur Robert Bourgi raconte une discussion “particulièrement franche” dont se souvient un proche de Fillon, Bernard Debré avec Patrick Stefanini, le directeur de campagne :
“Je l’ai dit à François : ‘Si tu veux que je m’occupe de l’Afrique, je ne veux pas de Bourgi dans les pattes. Ce type est dangereux'”.
Alors Bourgi, se sentant délaissé, passe aux aveux :
“J’ai appuyé sur la gâchette”. 
On voit que l'intérêt supérieur de la France anime vraiment ces hommes... C'est beau la droite des valeurs.

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