Bernard Plouvier
Il
est évident pour tout observateur goy que la haine vengeresse de la
communauté juive reste pleine et entière à propos de la Shoah. Cela peut
se comprendre même si d’autres génocides n’ont bénéficié ni de la même
publicité ni des mêmes réparations : on pense au génocide des peuples de
l’antique Canaan, à celui des Allemands au cours de la Guerre de trente
ans (1618-1648), à celui – tellement occulté en France - des
« Vendéens », exterminés en 1793-94 etc.
L’Ancien
Testament nous l’apprend : toute offense faite à la « race élue de
Yahvé » doit se payer de flots de sang et sur le très long terme.
Toutefois, nous autres Européens ne vivons pas au Moyen-Orient et ne
sommes pas régis par le Code d’Hammourabi et sa resucée mosaïque. Il est
une certaine décence à respecter.
Que
le génocide d’une partie des Juifs d’Europe ait été l’une de ces
monstruosités historiques, au même titre que les abominables tueries de
civils entraînées par toutes les guerres (lisez ou relisez L’Exode et le Livre de Josué,
les descriptions hallucinantes des tueries des soudards ottomans à
Constantinople et en terres danubiennes, de ceux de Napoléon Ier en Espagne, de ceux de Sherman et de Sheridan dans les États confédérés), nul ne le conteste, hormis quelques hallucinés.
Que
les révisionnistes aient eu raison de contester les chiffres grotesques
énoncés par l’accusation au Tribunal Militaire Interallié de Nuremberg,
nul ne peut désormais le contester. Pour l’exemple d’Auschwitz, énorme
complexe concentrationnaire, un accusateur made in USA évoquait « 4
millions de morts, dont au moins 2 millions de Juifs ». On sait
maintenant que, fort heureusement, les chiffres, tout en étant
considérables, effroyables, n’avaient pas cet ordre de grandeur
hallucinant : on évoque 1 million de morts (plus ou moins 100 000, car
il s’agit d’une estimation et nullement d’une certitude) de toutes
nationalités et ethnies.
Que
les années 1939-1945 n’aient pas été des années d’humanisme, mais bien
au contraire une époque horrible de fer, de feu et de sang, tout le
monde le sait. Mais les Allemands n’eurent en aucun cas le monopole du
carnage et de l’horreur.
On aurait pu s’attendre à ce que durant la 2e décennie du XXIe
siècle, des esprits mûrs, sensés, réfléchis évitent d’en « remettre une
couche », puisqu’après tout nous sommes saturés de ce « devoir de
mémoire » qui n’a nullement empêché de se produire une multitude de
guerres et de génocides depuis 1945. Et d’autant moins que la communauté
juive a été saturée de commémorations, de réparations pécuniaires, et
de traitements de faveur par les media, au point que nul, en Occident,
n’ose attaquer un Juif coupable de crapuleries sexuelles ou de
canailleries financières et que l’État d’Israël est statutairement
innocent de tout crime.
Et
pourtant, l’année 2015, l’on a condamné à 4 ans de prison un
aide-comptable d’Auschwitz : Oskar Gröning. Il est mort en mars 2018, à
96 ans, juste avant son incarcération. Calculons : s’il avait survécu au
harcèlement judiciaire, il aurait été libéré pour ses Cent Ans !
Et
l’on remet cela. L’on s’attaque à un ex-SS, qui avait 19 ans lorsqu’il
servait comme garde à Auschwitz. Cet homme de 94 ans doit être
prochainement traduit devant le Tribunal des mineurs de Mannheim - la
majorité pénale était de 21 ans en Allemagne nazie.
Va-t-on
enfin rendre à la Justice européenne un peu de décence ? Certes, les
« crimes contre l’humanité » sont imprescriptibles, en vertu d’une loi à
caractère rétroactif. Mais dans ce cas, citons devant une Cour
internationale les mânes de messieurs Moïse et Josué, Gengis Khan et
Tamerlan, et tous les assassins marxistes : « Lénine », « Trotski »,
« Staline », Kaganovitch, Mao Tsé-toung, « Pol Pot », Castro et on en
oublie.
Il
n’est nullement question d’oublier les génocides si nombreux de
l’histoire d’Homo sapiens sapiens, l’assassin de l’Homo sapiens
neandertalensis. Mais doit-on continuer à ridiculiser la « Justice »
européenne ? C’est une bonne question.