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samedi 21 avril 2018

Ordre républicain et justice


·       Première comparaison

 Aujourd’hui, l’impunité est à peu près totale pour les zadistes violents, faux écolos mais vrais pollueurs se prenant mimétiquement pour des Indiens du Chiappas, zadistes qui n’ont même plus le prétexte d’un projet d’aéroport, désormais enterré, pour se livrer à une nouvelle et en même temps désuète expérimentation bakouniniste anarcho-libertaire. 

On imagine sans mal ce que vaudrait à des protestataires de droite une violence semblable à la leur. Souvenons-nous en effet de la manière dont le premier ministre Manuel Valls a naguère traité des milliers de participants un peu en colère mais pacifiques et totalement désarmés de la Manif pour tous : matraques, gaz lacrymogène et milliers de mises en garde à vue, en fait à des seules fins de fichage citoyen…

·       Deuxième comparaison

Pour avoir sans aucune violence simplement déployé une banderole de protestation sur le chantier d’une mosquée à Poitiers, des jeunes gens ont été condamnés à des peines d’une indécente lourdeur, eu égard aux faits.

Car dans ce que nous avons lu de leurs allégations, pas la moindre connotation raciste, simplement le refus de la progression en France de la théocratie totalitaire islamique. Leur crime ? Une banderole !

En revanche, pour des actes graves d’agressions caractérisées de profanations et de dégradations dans des lieux de culte chrétien, les activistes laidement exhibitionnistes du groupe « femen » ont été systématiquement acquittées, à l’exception, une seule fois, d’une dérisoire condamnation de pur principe.

Voilà ce qui aurait pu être dit ce dernier dimanche à Emmanuel Macron s’il n’avait choisi pour un débat à vocation explicative deux journalistes d’extrême-gauche. 

Et Macron ne s’est donc pas entendu dire que lorsqu’il invoque, comme si souvent, les principes dits républicains de citoyenneté et d’égalité devant la loi, à la boursouflure de son discours correspond l’atrophie de la réalité.

PS : j’aurai l’occasion de développer cela mercredi prochain dans notre émission de la réplique sur Radio-Courtoisie.