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samedi 21 avril 2018

Selon les appartenances « culturelles », des quartiers avec ou sans émeutes. Pourquoi ?

 


On apprend ce jour les violences qui, une fois de plus, affectent à Toulouse les quartier du Mirail dont une grande partie de la population est « de mœurs islamiques », pour reprendre l’expression de Jean-Jacques Bourdin (voir mon blog d’hier).
 
Les prétextes de ces affrontements de jeunes avec la police, chargée d’empêcher la multiplication des incendies de voitures et autres délits graves, seraient la nouvelle du suicide en prison de l’un des leurs et le contrôle d’identité d’une personne entièrement dissimulée sous l’habit islamique le plus dissimulant appelé niqab.

On ne saisit pas comment ces faits peuvent bien légitimer en représailles des exactions contre les biens des bons habitants du quartier et autres multiples dégradations.
On est là dans une zone d’habitat qui prend peu à peu des allures « ceinture verte » de Toulouse, mais c’est de « vert islamique » dont il s’agit.
Là, toute une fraction de la jeunesse a exalté les exploits criminels de Mohamed Merah et du massacreur de Carcassonne et de Trèbes.

Je connais bien toute cette proche banlieue périphérique de Toulouse. Ayant siégé pendant 18 ans au Conseil Régional de Midi-Pyrénées j’ai su les importants crédits qu’on leur affectait sous la mention de « politique de la ville », hélas à fonds perdus.

Et voilà que Jean-Louis Borloo, avec l’aval d’Emmanuel Macron a encore concocté un  nouveau plan de financement de pareilles vaines dépenses .

Quand donc les politiques, les économistes, les idéologues et les pédagogues, les sociologues et les psychologues s’aviseront-ils de se demander pourquoi les quartiers peuplés d’une population d’origine immigrée issue des pays de l’Extrême-Orient, et  notamment d’Indochine, ne connaissent pas les mêmes difficultés ?
Et pourquoi on peut sans risque s’y promener ou diner au restaurant, par exemple dans le XIIIème arrondissement à Paris ?
Comme si la vie de bien des Cambodgiens ou Vietnamiens n’avaient pas été au départ marquée par de terribles tragédies et par la misère !

Alors, pourquoi l’émeute ici, pourquoi le calme là ? Poser ces questions induirait des réponses qui pourraient peut-être susciter des débuts de solution.
Non, il ne s’agit pas essentiellement selon  nous d’un déterminisme racial ! Et d’ailleurs, la délinquance dans les communautés des réfugiés des chrétientés d’Orient n’est-elle pas extrêmement rare ?
 
Et si la réponse tenait en partie au fait que la culture et les mœurs des communautés chrétiennes, confucéennes ou bouddhistes ne sont pas tout à fait les mêmes que celles des peuples modelés par l’arabo-islamisme ?

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